Messages de Frolix 8 , ou Our Friends from Frolix 8 dans sa langue originale est un roman de science-fiction publié en 1970 et écrit par Mr. Philip K. Dick.
Dans ce roman , nous sommes introduits au rechapeur de pneu Nick Apleton , un ordinaire vivant dans une société du XXIIeme siècle divisé entre Ordinaires , Homme-Nouveaux et Exceptionnels. Bien évidemment , celle ci est dirigé essentiellement par ces deux dernières catégories de population , là où les ordinaires tels qu'Apleton - sans êtres réduits à l'esclavage - passent leurs existences à l'ombre de leurs complexes génétiques , humiliés et condamnés aussi bien aux métiers les plus laborieux ( sillonner des pneus à une époque où les voitures volantes sont privilégiés , par exemple ) qu'aux contestations les plus sourdes. Pourtant , l'espoir n'est pas mort : Thors Provoni , rebelle de la caste des ordinaires a pris les devants il y a dix ans de cela et est parti chercher , au fin fond de la galaxie , quelques alliés. Tout en adhérant brusquement à la rebellion , Nick apprend que Provoni aurait fini par trouver les alliés extraterrestres de ses fantasmes et que le fils prodigue serait sur le chemin du retour.
Ouh qu'il fut compliqué de l’apprécier celui la ! Message de Frolix 8 , à l'instar des autres romans de Dick , nous proposes une situation d'emblée complexe , certes , mais aussi foutrement lourde. Je ne sais pourquoi celui ci est moins bien passé que les autres , mais je ne pense pas que cela soit en lien avec le fait que je me descende les romans de Dick les uns derrière les autres depuis plus d'un an - et que la tendance n'est pas prête de s'inverser.
Sinon , le roman nous offre des visions traumatique de la routine et de la condition humaine que peux de romans sont capables d'offrir. Entre rebelles oiseux , se transmettant des tracts stériles et s'extasiant comme des ados attardés devant une bière , et ces castes supérieurs que le pouvoir a irradié , il est difficile de choisir un camp. On sent un jeu assez vague d'influence s'opérer sans jamais arriver à le discerner complétement , et ce même à la fin du roman. C'est assez fascinant.
On retrouve aussi ici la tendresse si particulière à Philip K Dick. Quelques vieux fantômes resurgissent au détour de certaines pages , conférant aux admirateurs du romancier une seconde lecture au delà de celle , peut-être terre à terre , du simple roman politique.