Au début il a fallu s’habituer aux noms russes ce qui ralentissait un peu la lecture et j’ai eu du mal à accrocher. Puis viennent les premières aventures à travers le métro et une bonne utilisation du genre fantastique du style nouvelles fantastiques du XIXème. Ensuite j’ai eu l’impression de lire Candide dans un monde post-apocalyptique dans le métro moscovite : enchainement innarrêtable de péripéties pour Artyom qui subit tout ça et ne comprend pas trop ce qui se passe dû à l’ignorance mais tente de rester optimiste coute que coute. Comparé à beaucoup de mes camarades de lycée, la lecture de Candie ne m’avait pas été trop douloureuse, j’avais même plutôt bien aimé. Cependant au bout d’un moment on en a marre. On ne recroise quasiment pas les personnages rencontrés, on ne veut plus qu’il vive un énième aventure idiote à 2 stations de Polis à se faire sauver par machin ou bidule : ça fait 10 fois que ce schéma vient d’être répété. Mais on s’accroche, en se disant qu’il va bien finir par se passer quelque chose et quand vient l’échec de la bibliothèque, on a envie de jeter le livre par la fenêtre mais on le garde parce-qu’on veut connaitre la fin. La fin d’ailleurs est assez sympa mais on reste sur sa faim (puis on apprend que Metro 2034 ne traite pas du tout de la suite de Metro 2033 et on rage un peu ^^).
Sinon, j’ai quand même bien aimé l’atmosphère du livre, la rencontre avec des populations représentatives et hétéroclites de notre société (ou anciennement) et observer comment toutes les doctrines réussissent à évoluer dans un milieu hostile.
En bref, atmosphère et mélange de genre sympathiques mais peut-être vite rageant.