chouette !
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le 27 avr. 2011
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On suit, sur cinquante ans, le destin de deux jeunes filles, puis femmes, issues de milieux différents. Il y a Mariam, enfant illégitime d'un riche commerçant qui vit en huit clos avec sa mère, et Laïa, jeune fille aimée et cultivée. La mort de leur proche fait basculer leur destin et les entraîne vers des tourments contre lesquels elles ne peuvent rien. En suivant leur histoire, on suit aussi celle de leur pays, du communisme jusqu'aux talibans, en passant par la mort du commandant Massoud et les attentats du 11 septembre. C'est le récit d'une société qui bascule vers l'obscurantisme.
La vie quotidienne à Kaboul est extrêmement détaillée. On plonge dans le pays à travers la description des plats, des habitudes de gens et de l’architecture du pays. Avec les descriptions des aliments et des troubles politiques, on est parfois à la limite du documentaire. Cela nous rappelle que ce récit, bien que fictif, est complètement vraisemblable. C'est cela qui rend le récit parfois insoutenable.
Les deux femmes subissent de plein fouet les changements de la société afghane, la guerre et la domination patriarcale. Rivales, puis alliés, elles vont trouver l’énergie pour survivre et tenter de se battre. L'auteur donne pleinement leurs voix aux femmes. En toile de fond on voit le pays se détruire. Les joyaux culturels de l’Afghanistan disparaissent sous les bombes et le feu. Nous assistons alors écœurés à la destruction des bouddhas de Bâmiyân et aux sévices de Laïa et Mariam.
Il m'est revenu en tête ces images de femmes avant et après l'arrivée des talibans que ma mère m'avait montrées dans un magazine, au moment de la guerre en 2001.
Un roman comme témoignage glaçant de la façon dont les droits humains acquis peuvent disparaître subitement.
Créée
le 12 juil. 2017
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