Paul Sheldon est un auteur à succès. Sa série des Misery est devenue best-seller, et les fans sont nombreux. Mais la gloire n'a pas que des revers positifs pour Paul.
Suite à un accident de voiture, il reçoit les premiers soins de la part d'Annie Wilkes, sa plus fidèle admiratrice. Les jambes brisées par l'accident, il se réveille ivre de douleur dans le lit de la chambre d'amis d'Annie. Drogué aux anti-douleurs que sa geôlière rationne, il lui doit supposément la vie. Mais ce séjour chez Wilkes n'est pas une convalescence : Paul Sheldon, voulant passer à autre chose dans sa carrière littéraire, a fait mourir son personnage principal dans le dernier tome, Misery Chastain. Et ça, Annie ne l'a pas digéré. Elle ne supporte tellement pas la mort de sa Misery chérie (dont elle a donné le nom à sa truie domestique, en signe d'hommage), qu'elle exige une résurrection, un twist, un ultime tome faisant renaître son héroïne : le retour de Misery.
Goutant jour après jour la violence et la folie d'Annie, Paul comprend très vite qu'il n'a pas tellement d'autre choix que de se mettre au travail, enfermé à double tour dans la petite chambre.
Le roman monte en puissance au fur et à mesure des pages. Annie, que l'on découvre déjà effrayante de folie, se montre de plus en plus capricieuse. Et ses caprices se matérialisent par une violence ne cesse d'augmenter.
Misery est une vraie perle du genre, King nous tient en haleine jusqu'au bout, jusque dans les dernières pages où le lecteur doit déméler le vrai du faux. Brillant.