(désolé pour les fautes : je suis dys (lexique, orthographique, etc.)
Suite a la vision de l'adaptation désastreuse de Tim Burton de "Miss Pérégrine et les enfants particuliers" au cinéma, j'ai voulu savoir d'où provenait mon malaise devant cette oeuvre. Donc, j'ai lu directement les livres et j'ai compris que l'univers décrit, bien que sympathique de prime abord n'a aucune logique et se moque de son lecteur sous couvert du prétexte de : c'est merveilleux donc ne réfléchissez pas !
Donc juste le premier tome est une longue exposition de "règles" de ce monde pour le rendre crédible, ce qui est gênant en soit. Jacob, le héro va devoir apprendre toute une série de faits mystérieux avec une grande lenteur (car tous savent, Miss Pérégrine la première, mais ne disent rien tout pour des raisons fallacieuses ou pour maintenir le suspense....).
Donc lentement se propose un monde merveilleux, fantastique, imaginaire mais qui n'a aucun sens, car d'un part chaque règle qui doit rendre le monde crédible est bafoué trois pages plus loin (en moyenne) et d'autres part, seul les circonstances inventées font croire que le récit se tient...
Exemples d'incohérence des règles :
Les enfants particuliers ont tous au moins quatre-vingt ans, donc ne devrait pas être des "enfants" qui jouent, mais des adultes avec des intérêts supérieurs que devoir jouer au ballon ou faire des spectacles... Sans compter la relation limite pédophile entre Emma et Jacob...
Les enfants ne doivent pas sortir de la boucle (sauf quelques minutes pour pas qu'elle se referme) car des méchants (humains et monstres) les menacent, mais le gamin invisible note les faits et gestes de toutes la population, Emma va nager dans les épaves, etc. (un habitant de l'île se souvient de les avoir vu se balader sur l'île, alors qu'il n'aurait dû les voir que le 3 septembre 1940)
Certains dont les gouvernantes sont âgés donc elles ont vécus dans le monde sans problème à priori...
Il en existe des centaines, vraiment une toute les deux, trois pages...
Les "circonstances inventées" (j'ai pas trouvé d'autres termes), ce que je veux dire, c'est qu'une fois l'univers posé, il faut qu'il avance et fasse évoluer les personnages... Et là non plus, rien ne marche. Principalement, car le serpent se mord la queue : les méchants sont méchants car l'univers imaginaire bancal existe et qu'ils sont assez stupides pour se transformer en monstre (comme c'est pratique) et s'attaquer aux gentils (comme par hasard)... Et pour survivre, ils doivent tuer des gentils (c'est pratique, mais sans raison logique)... De surcroît cela soulèvent encore de multiples incohérences gênantes et qui ne font pas croire à ce monde parallèle...
quelques petits exemples...
Les méchants existent depuis 1908 lors de leur expérience et sont devenus invisibles, mais alors à quoi sert le "don" de Jacob ? Juste les voir... mais ses ancêtres (avant son grand père), ils ne voyaient rien car les monstres n'existaient pas et donc ils servaient à rien... Donc Jacob à un don de "circonstance", car il sert juste à faire avancer l'histoire et en imaginant qu'ils "gagnent" et tue les creux, ben, il aura un "don" inutile à nouveau...
Bloquer des enfants dans une seule journée est-il pas plus cruel que leur donner des armes (pas des fusils, mais des capacités) pour affronter le monde... Comme le font les gens en marge ou différent, de nos jours...?
Etc.
Au final, je pourrais dire qu'il faudrait sans doute s'abandonner devant le récit fantastique et que je chipote sur des détails, mais je trouve que ce genre de livre prend vraiment trop le lecteur pour quelqu'un de naïf (pour rester poli)...
Il est difficile de créer un monde cohérent (Harry Potter ou le seigneur des anneaux connaissent aussi leur lot (moins important et moins grave) d'incohérences, mais ils offrent un semblant de stabilité et savent susciter l'imaginaire... On peut pas tous écrire Dune...
Créée
le 26 oct. 2016
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