Monstres invisibles par MKD
Lu après Fight Club, Survivant et Choke (le coeur du style Palahniuk première période), Monstre Invisible a été le plus sournois. Car si le livre précede Fight Club dans l'ordre d'écriture, il n'en est pas moins éclatant. Les premières lectures sont hasardeuses et chaotiques, et puis, on retrouve qui est qui, et puis, on rit, et puis, on vomit. Et puis ça fait encore plus mal que les autres livres.
S'il n'a pas encore la maitrise de sa narration (comme dans Survivant), Palahniuk nous fait une farce grotesque, avec de gros bouts de sincérité, des morceaux improbable et dissout le tout avec de la bile (oui je sais pas ce que j'ai avec les images crues pour cette critique...).
Twists tout le tour du ventre, situations improbables, personnages plus fragiles les uns que les autres, Monstres Invisibles m'a bien plus remué que les autres Palahnukeries, et je n'arrive toujours pas à avoir pourquoi. Beaucoup de passages en font une sorte de Fight Club Zero, mais une fois le puzzle qu'est ce livre recomposé, l'histoire hante et ne quitte plus le lecteur.