Quand Palahniuk s’immisce dans le monde de la mode, il le fait de loin et en profite pour tacler, une fois de plus, la société d’aujourd’hui…
On sait que l’auteur ne fait pas dans la dentelle. Alors il y avait peu de chance que ce roman soit une belle histoire romantique. On y suit Shannon McFarland, une jeune mannequin proche de devenir une vraie vedette, avec un petit ami sympa et tout ce qu’il faut. Mais lors d’une virée en voiture, une balle perdue explose la vitre du véhicule et lui arrache la moitié du visage. Alors qu’elle est à l’hôpital, elle y rencontre Brandy Alexander, jeune transsexuel excentrique…
Et voici le point de départ d’un nouveau roman qui va, dans le détail, étudier son personnage autant que ceux qu’elle va rencontrer. Le mystére qui entoure Brandy Alexandre est aussi important aussi que le questionnement de Shannon, à savoir si elle va faire refaire cette machoire alors qu’elle en est devenu quasi muette (personne ne la comprend). Et comme souvent au fur et à mesure du roman, on va plonger dans la noirceur, dans une certaine pourriture de l’âme humaine. Le tout pour livre, à l’occasion quelques notes d’espoirs, laissant penser que tout cela pourrait amener vers une amélioration positive…
Une nouvelle fois, Palahniuk expérimente dans la narration. Flash Back, Flashforward, il déconstruit ici totalement son récit pour mieux caché son mystére et laisser le final dévoiler le tout, livrant une autre vision de l’histoire dans sa globalité. Et il le fait d’une maniére bien à lui, en jouant avec le scientifique, rendant moins glamour tout ce qu’il peut quand il peut. Alors si j’ai trouvé la derniére partie un peu longue, voici encore un excellent roman à lire au plus vite !