Céline raconte ses jeunes années, comme toujours, de galère, malgré son milieu social petit bourgeois.
Il accentue beaucoup sur ses problèmes de jeune homme complètement paumé décrivant, non sans contraintes, les étapes du passage à la vie active, et à l'âge adulte.
Et merde, qu'est ce qu'il galère dans ce bouquin, les problèmes s'enchaînent entremêlés de petite victoire qui finissent toujours par mal finir.
C'est ça que j'adore chez Céline, c'est un peu le rocher de Sisyphe, on sort jamais de tout ce malheur, plus on avance, plus on se rend compte que c'est du pareil au pire où qu'il aille, quoiqu'il entreprenne.
Et c'est tout ce que j'affectionne dans une oeuvre, le fait qu'elle transmette certaines émotions moins mainstream, via son language cru et son "style rendu émotif", ça me touche.