Maycomb, petite ville d’Alabama, au Sud des États-Unis. Un avocat commis d’office, est amené à défendre un noir accusé injustement de viol sur une jeune fille blanche.
Pas étonnant que ce roman fasse partie des best-seller et des classiques étudiés par les jeunes américains pendant leur scolarité. Véritable petit bijou de la littérature américaine, son succès n’est pas démérité. Ce premier roman d’Harper Lee publié en 1960 reçoit le prix Pulitzer l’année suivante. En 1962, il connaît sa propre adaptation cinématographique. Depuis sa publication, il s’est vendu à plus de 40 millions d’exemplaires.
Les années 1930, Maycomb, ville fictive d’Alabama. La chaleur, l’humidité et la moiteur, qui caractérisent une partie des états du Sud américain, ankylosent les corps des habitants de cette ville. Seul refuge à cette pesanteur, les vérandas ombragées des maisons en bois où on prend plaisir à siroter une bonne limonade tout en conversant entre voisins; on entend l’accent typique du Sud. C’est aussi une ville où on aime sentir l’odeur des fleurs du voisinage, entendre chanter les rossignols. Un parfum d’insouciance plane dans l’air chaud, insouciance incarnée par les enfants notamment Scout. Mais cette insouciance ne fait que masquer le théâtre d’une véritable tragédie.
Ce sont les États-Unis des années 30. Le pays connait la grande Dépression marquée par une importante inflation et une forte hausse du chômage. Les États sudistes mènent une véritable ségrégation raciale. Malgré l’abolition de l’esclavage en 1865, les inégalités et violences subies par la population noire persistent.
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