"Le ciel au-dessus du port avait la couleur de la télévision, réglée sur une chaîne morte"
Quel manière de commencer un bouquin, comment ne pas tout de suite être emporté dans cette aventure, le génie de William Gibson réside vraiment dans sa façon de décrire l'environnement numérique, c'est un génie de la description, C'est ce qui donne à l’œuvre selon moi son caractère prémonitoire.
C'est clairement une œuvre pivot dans la SF et surtout dans le genre Cyberpunk qui n’était alors qu'une espèce d'idée vague qui commençais a émerger dans la tête de Bruce Bethke et qui pré-existais déjà légèrement avant ça avec une œuvre d'avant garde comme L'homme démoli d'Alfred Bester.
Neuromancien à exploser la porte qui mène au monde du cyberpunk a la dynamite, combien d’œuvres sont sortis dans ce thème la par la suite, ou même tout simplement dans la SF de manière générale, dont l'aboutissement pour moi est le jeu Cyberpunk 2077
Ce que j'adore par dessus tout dans le Cyberpunk je crois c'est la façon dont le monde s'articule autour d'un personnage, et comment à travers ce monde déshumanisé au possible on arrive a se mettre a avoir de l'empathie pour ce personnage. C'est un monde ultra individualiste auquel le lecteur joue aussi en voulant que le personnage principale s'en sorte.