Livre inégal, New York Odyssée est plein de belles choses et bourré de défauts. Il est attachant et, pourtant, parfois, on s'en détache et il serait presque possible de ne jamais le terminer.
Cinq personnages s'entrechoquent, évoluent et vivent ensemble, loin les uns des autres, prisonniers de leur destin. Ils ne se valent pas. Jacob est le seul qui ressorte vraiment du lot, Sara le suit tant bien que mal tandis que William et George étouffent derrière eux. Quant à Irene, elle n'est présente qu'en apparence, en filigrane, et c'est peut-être mieux ainsi.
Le déroulement manque de rythme suivant les parties. Le début est laborieux. Ce n'est que lorsque la maladie d'Irene fait son apparition dans la vie des cinq amis qu'enfin le roman acquiert une consistance propre. Ensuite, ce sera les montagnes russes. Des passages justes et poignants, d'autres qui donnent envie de sauter des pages.
Malgré tout, le souvenir laissé par ce livre n'est pas anodin. Il restera l'image d'un espoir après la tempête.