Comme souvent avec John Green : des ados qui ont de l'humour, un peu perchés même, et qui profitent de la vie comme ils peuvent. Une écriture agréable à lire et une histoire... pas aussi émouvante que je l'aurais cru pour dire vrai...
Puisque mon avis est biaisé par le film – que j'ai vu il y a quelques années –, je vais me concentrer là-dessus. J'ai pleuré comme une madeleine devant le film, alors qu'en lisant le livre je n'ai ressenti qu'une froideur implacable : sûrement celle de la fatalité, ou le sentiment que la mort passe tout près. Oui, j'ai parfois ri en lisant, mais aucun mot ne m'a tiré de larmes, pas la moindre. Je pense tout simplement que l'auteur s'est concentré sur ce qu'évoque la mort plutôt que ce qu'elle provoque... La maladie – et par extension la mort –, c'est triste (bravo à moi pour cette déduction pleine de sagesse), oui. Mais quoi d'autre ? C'est douloureux, c'est froid, cruel et un vide se créé. Devant le film mes larmes étaient chaudes ; en lisant j'ai eu des sueurs froide... pas comme avec un Stephen King par exemple, source d'angoisses, mais par la dureté de l'univers : des choses horribles se produisent, point. Pas de ''mais'' ni de ''pourquoi''. Elles se produisent et c'est tout.
Je ne regrette absolument pas de l'avoir lu : je n'ai pas préféré le livre ou l'adaptation, je trouve les deux vraiment bien. Une belle redécouverte pour moi !