Je m’attendais à un livre coup de poing mais en faite, c'est assez niaiseux. Je ne dis pas qu'il n'est pas bien, le niaiseux bien ça existe (fan de Austen alors j'm'y connais) mais bon je m'attendais pas à ça.
Les critiques disent que ça échappe à tous les stéréotypes mais je n'ai pas été surprise, aucun des événements est révolutionnaire de nouveautés, certain passages sont même un peu du "déjà vu".
Le seul truc bien c'est que ce n'est pas tire larmes, c'est plutôt écris brut de décoffrage (sans heurté mémé non plus), et pourtant ça parle 100% du temps, de la maladie. Aucun paragraphe va vous faire la description d'un paysage, d'une personne sans qu'il y est un rapport direct avec le cancer. C'est peut être ça qui m'a un peu déçu.
Sans être dans le patos on ne sors jamais du ronron quotidiens de ces malades.
Le romancier reproche par son héroïne, que pour les gens non-malade, elle ne soit qu'un effet secondaire du cancer et que personne ne la vois comme une Femme, mais il ne les montres jamais autrement qu'un mec qui a perdu une jambe et une fille relié à une bonbonne. Je sais que c'est un parti-pris, mais j'aurai aimé un peu plus de visions sur l'extérieur de ces deux jeunes, autre que leurs phrases philosophique sortit de leur fameux bouquin.
A part ça, ça se lis super facilement, et super vite (trois jours pour moi), la fin est magnifiquement bien écrite, et non je n'ai pas pleurer.
C'est donc pas révolutionnaire, je comprend que ça puisse plaire mais bon.... pas à moi.