Joe Hill et les séries TV, c’est une histoire qui roule. Mais on aurait vite tendance à oublier qu’elles viennent de romans, ou comics. Pour Nos4a2, elle vient bien du roman Nosfera2 !
Difficile de résumer une intrigue qui s’étale sur de nombreuses années. Petite, Vic McQueen a été confronté à Charlie Manx, un tueur qui améne les enfants dans son propre monde, symbolisé par Christmasland, un noël éternel qui ronge les enfants qui s’y trouvent. Bien des années plus tard, alors que Charlie Manx est donné mort, elle le recroise, et c’est Wayne, son fils, qui est alors en danger !
Impossible de dire que Joe Hill est autre que le fils de Stephen King. Tout le roman sent le King a plein nez. Si on exclut quelques transitions un peu lourde et de petites maladresses, on a exactement tout l’univers qu’aurait pû développer son pére dans un de ces romans. Cet intérêt des personnages, envoyé dans un combat probablement trop grand pour eux, mais dont ils vont sortir grandit s’ils survivent. Et le tout traversé de visions qu’on aimerait voir sur grand écran. Et si le final aurait demandé un peu plus de travail, reste qu’on se laisse embarquer dans la Rolls et on suit tout cela avec intérêt.
L’auteur a affiné son style, et ça se sent. Alors bien sûr ça le rapproche encore plus du pére mais comment échapper à une telle influence. Quand elle est utilisée à de bonnes fins, c’est difficilement reprochable et il y a une justesse indéniable dans le traitement des personnage d’un bout à l’autre de ce roman un poil longuet, et qui souffre de quelques problémes de rythmes, mais pas de quoi décourager de la lecture de l’ensemble. ‘autant que la couverture vaut le coup d’oeil !