Ok le riquiqui mega bouquin théorique bible atemporel des bandeurs de Dumont (j’en suis). Réflexion très intéressante mais le gars fait un peu le malin parfois. Merci de ne pas nous asséner des banalités avec un ton de prophète pour leur donner de l’ampleur humhum. Mais ça pose les bases, permet de mettre les mots sur le jeu imblairable de Di Caprio. Il a l’air bien obsédé par l’objectif d’éviter à tout prix de faire du théâtre filmé. On va utiliser pleinement les moyens à disposition (I guess le cadrage, montage etc) ET SURTOUT trouver une vérité chez les modèles (exit les acteurs) au service de son art cinématographique (exit le cinéma). Mais est-ce que son approche n’est pas plus philosophique que pratique : est-ce que le vrai et le beau est vraiment conditionné à son approche sans concession de l’usage des modèles ? Ou bien l’entreprise est vouée à l’échec au moment où on la considère comme un but absolu ? Beh oui, les modèles seront toujours un peu faux car dirigés plus ou moins par le réal. Le problème ce n’est pas l’esprit de son propos, que je rejoins, mais la radicalité de sa mise en œuvre. Mais alors Robert pourquoi tu ne parles pas du cinéma documentaire ? Finalement, le vrai, est ce que ce n’est pas la lueur de panique qui passe dans le regard du patron quand Élise Lucet frappe à sa porte à l’improviste ?