50 ans au fil de l'eau
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Depuis que j’ai assisté à une performance d’Hortense Raynal dans le cadre d’une soirée autour de la revue Sabir, je prends beaucoup de plaisir à suivre son travail poétique. Elle est engagée dans ce domaine avec beaucoup de sincérité. Au-delà de son propre travail, elle propose une newsletter où elle partage son actualité, mais aussi ses coups de cœur. Pour moi, Hortense Raynal représente parfaitement la vitalité de la nouvelle scène poétique, libérée de toutes les contraintes « post-moderne » et ne cherchant pas à s’inscrire dans une modernité désabusée dans lequel plus rien ne serait possible. Non, cette poétesse-là ne s’oblige à rien sinon à transmettre ce qu’elle pense avec une écriture en perpétuel mouvement.
Son premier recueil que j’avais chroniqué ici plaçait déjà le territoire comme élément essentiel de son travail. Mais avec Nous sommes des marécages, Hortense Raynal pousse encore plus loin cette notion en déployant une écriture vive et puissamment libre. Après avoir refermé le livre, j’ai eu la sensation d’avoir assisté à un spectacle de danse virevoltant et enivrant. Ce que j’apprécie particulièrement avec l’écriture d’Hortense Raynal, c’est qu’elle ne cherche pas à épater avec un style qu’elle maîtrise. Elle virevolte tout simplement autour d’un thème et se permet des effets qui peuvent faire sortir le/la lecteurice hors de la théâtralité des mots.
À suivre sur : https://laviesansprincipe.wordpress.com/2023/05/18/nous-sommes-des-marecages-hortense-raynal/
Créée
le 18 mai 2023
Critique lue 10 fois
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