Ben c'est gavé chaud de dire ce qui se passe dans ce foutu bouquin pourtant c'est tellement un kiff que.
Je sais pas. 8 parce que c'est un conte philosophique et que même si j'en ai pas lu beaucoup dans ma vie, je prends un pied de ouf à en lire. Et bien que je comprenne pas grand chose à la poésie, bah si on devait écrire une poésie sur la mer, Baricco il s'en sortirait haut la main si tu vois ce que je veux dire.
Franchement même à résumer, à part te dire que c'est l'histoire d'une pension perdue au bout du monde on sait pas trop où et que la Mer semble être la seule chose à des kilomètres à la ronde, que tout ce petit monde semble fasciné ou relié à cette étendue d'eau de dingue et qu'on sent un petit côté Agatha Christie a les voir tous réunis comme ça, attendant le crime parfait avec le mobile parfait dans la salle de bain parfaite avec le chandelier imparfait. Mais non. Juste tu te laisses porter par les mots, comme si au final c'était toi qu'était en train de sombrer ou de naviguer avec un peintre, un archiviste, trois gosses, une princesse perdue, un religieux qui croit pas forcément en dieu et d'autres personnages tous plus énigmatiques les uns que les autres.
C'était brillant ça. Genre vraiment.
J'ai adoré, je sais pas si je relirai du Baricco de sitôt, mais celui-là, j'ai adoré.
Go !