C'est drole d'utiliser deux langues, de parler et d'ecrire en toutes les deux. Cela produit des effets bizarres, cocasses, idiots, tristes, ridicules, precaires. Car une langue devrait s'efforcer a nommer les choses pour faciliter la comprehension. Pas ainsi chez Beckett, maitre des langues. Cette fois il met en scene une vieille coquette aux derniers jours face a la mort imminente et horrible face a l'enlisement...C'est une horrible metaphore del'enfer .Et elle parle elle fait des gestes, bizarres sans comprehension, elle rit sans sans comprendre sans se faire comprendre,sardonique, histerique, pauvre, et le mari avance pour la sauver, et pour sauver leur amour , leur vie en commun., geste desepere..C'est horrible, les derniers jours C'est un regret de la vie devant l'absurde, devant la vie horrible. C'est la vie c'est la modernite, voir la postemodernite avec le double sens et l'Alterite. C'est le signe et son indifference. C'est l'emotion qui compte
Puissant, le drame de l'absurde, fragmente et morcele avec des cris, des retentissements et tics de rires de fantoche
Sophocle a deja mis en scene l'absurdite humaine.avec tout son sublime et Becket l'a rendu minable et bas. Quel parcours de l'Humanite! Quelle vie minable main on y tient. On s'accroche on a des regrets quand meme., les hommes et les femmes du theatre de l'absurde
Faut regarder la piece comme un exercice langagier comme une perte humaine