Suite de Ilium, géniallissime transposition de la guerre de Troie dans un monde futuriste, Olympos garde la même qualité d'écriture, les mêmes ressorts, des personnages toujours aussi prenants...
Mais ça s'essouffle sérieusement. Les batailles sont toujours aussi bien écrites mais à quoi bon ? Les révélations s'enchainent mais nous laissent sur notre faim, je m'attendais peut être à mieux, à moins convenu.
Enfin, Dan Simmons oublie peut être que ses lecteurs n'ont pas lu TOUT Shakespeare... Du coup personnellement, je suis certainement passé à côté de parallèles évidents, me laissant face à une résolution d'intrigue pour le moins déconcertante, abracadabrantesque et creux à la fois.
Bref, je le relirai quand j'aurai lu tout Shakespeare...