Dans la lignée de Choke et Snuff, l’auteur borderline anarchiste réitère avec le porno absurde et revient dans Orgasme pour se foutre de la gueule du Roman Sentimental.
On pourrait donc prendre Orgasme pour une parodie intelligente de 50 Nuances de Grey, une farce qui prend selon vos idées reçues sur le féminisme et la sexualité féminine.
Palahniuk pousse à l’extrême certaines situations jusqu’à les rendre ridicules pour rendre compte de la débilité de la société dans laquelle on vit. Grand bien lui fasse, c’était aussi le ton donné dans nombreux de ses précédents romans.
Malheureusement, même si le côté innovant et puissant de Fight Club passait crème il y’a 20 ans, aujourd’hui le style est lourd, déjà vu et des fois même la gymnastique de Palahniuk est assez maladroite (si j’ai bien compris où il voulait en venir, si j’ai tout faux, tant pis pour moi c’est que je suis trop con et puis c’est tout).
Bref attendez vous à ce que tout le monde en prenne pour son grade (féministes comprises). Aucune pitié et une fin chaotique comme lui seul sait les concocter.
On n’en passe pas moins un moment divertissant, voire agréable avec quelques private jokes bien ciblés, j’vous laisserai vous faire votre avis.
Si on m’demande mon avis ce sera un truc du genre « bon bah j’ai lu le dernier Palahniuk ».