U westernu
Dans ce roman, Marc Biancarelli choisit une nouvelle fois son île, la Corse, pour décor. Il met en scène un duo improbable : Ange Colomba, dit L’Infernu, un vieux tueur à gages en bout de course qui...
le 26 déc. 2015
3 j'aime
«J’ai ma théorie sur ce pays. Je me dis que Dieu l’a choisi pour y expérimenter tout ce que les hommes sont capables de mettre en œuvre pour s’affronter et se détruire.»
Au XIXème siècle, dans le paysage rocailleux et hostile des montagnes de Corse, Vénérande vit avec son frère, « Petit Charles », qui a été mutilé, torturé et réduit à néant par quatre hommes dont il a croisé le chemin des années auparavant. Depuis lors, « Petit Charles » reste terré à l’étage de cette ferme isolée, à des heures de marche du village le plus proche. La barbarie l’a exclu de l’humanité et les écrase tous les deux chaque jour de son ombre infâme.
«Vue des crêtes décharnées, la maison de pierres sèches semblait écrasée par un temps et des scènes immuables. Même les chiens qui ne couraient plus auraient pu avoir été sculptes dans les débris de roche. Les ombres lointaines de la sœur ou du frère racontaient désormais la survivance et l’ennui de vivre. Des ombres qui ne se croisaient pas et ne rencontraient personne. Seuls la nuit et le secret des quatre murs pouvaient sans doute les rapprocher. On aurait pu être là au bout du monde, ou à la fin des temps.»
La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2015/05/10/note-de-lecture-orphelins-de-dieu-marc-biancarelli/
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Mes plus belles lectures en 2014
Créée
le 18 oct. 2014
Critique lue 302 fois
5 j'aime
D'autres avis sur Orphelins de Dieu
Dans ce roman, Marc Biancarelli choisit une nouvelle fois son île, la Corse, pour décor. Il met en scène un duo improbable : Ange Colomba, dit L’Infernu, un vieux tueur à gages en bout de course qui...
le 26 déc. 2015
3 j'aime
« Une justice devait s’accomplir, et si les tribunaux, dans leur iniquité perpétuelle, ne pouvaient se montrer dignes de leur charge, peut-être Dieu abattrait-il le glaive rédempteur sur les...
Par
le 21 sept. 2014
3 j'aime
La couverture de "Orphelins de Dieu", avec ce cavalier squelette sur un fond noir, n'est pas de celles qui passent inaperçues. Je me souviens qu'elle avait attiré mon attention au moment de la sortie...
Par
le 29 mars 2019
Du même critique
Publié initialement en 1979, cet essai passionnant de Christopher Lasch n’est pas du tout une analyse de plus de l’égocentrisme ou de l’égoïsme, mais une étude de la façon dont l’évolution de la...
Par
le 29 déc. 2013
36 j'aime
4
«Quand Gorbatchev est arrivé au pouvoir, nous étions tous fous de joie. On vivait dans des rêves, des illusions. On vidait nos cœurs dans nos cuisines. On voulait une nouvelle Russie… Au bout de...
Par
le 7 déc. 2013
35 j'aime
«Aujourd’hui il ne suffit plus de transformer le monde ; avant tout il faut le préserver. Ensuite, nous pourrons le transformer, beaucoup, et même d’une façon révolutionnaire. Mais avant tout, nous...
Par
le 24 mai 2013
32 j'aime
4