Othello
Ô pâle Venise qui dort Sur des eaux sans cesse alarmées, Où la bonne étoile du nord Brille au dessus de tes armées... L’État a vu son général : Pèlerin par les monts d'Afrique, Par un Sahara sidéral...
Par
le 27 oct. 2018
9 j'aime
8
Si tu pensais que la jalousie, c’était juste un petit coup d’œil sur le téléphone de ton partenaire, Shakespeare te prouve que non, ça peut aussi finir en bain de sang.
L’histoire ? Othello, un général vénitien aussi brave qu’amoureux, épouse Desdémone. Tout pourrait être parfait… sauf qu’il a un collègue toxique, Iago, qui décide que ce serait sympa de lui pourrir la vie en lui faisant croire que sa femme le trompe. Spoiler alert : ça ne finit pas bien.
Le gros point fort ? C’est du Shakespeare en pleine forme. Les dialogues sont ciselés, la montée en tension est magistrale, et Iago est probablement le plus grand manipulateur de l’histoire du théâtre. Il ferait passer les pires scénaristes de téléréalité pour des amateurs.
Le hic ? Othello est un peu trop crédule. On veut bien comprendre qu’il soit amoureux et un poil insécure, mais il gobe les mensonges de Iago avec une rapidité qui ferait rêver les gourous du complotisme. À un moment, t’as juste envie de lui hurler "Mec, respire, pose des questions, arrête de foncer tête baissée !"
Bref, Othello, c’est une masterclass sur la manipulation, les ravages de la jalousie et l’art de Shakespeare pour faire des tragédies où tout le monde finit mal. À lire si tu veux une histoire intense, dramatique et intemporelle… mais prépare-toi à avoir envie de secouer les personnages toutes les cinq minutes.
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hier
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