J'ai failli lâcher. J'ai trouvé que c'était horriblement long à se mettre en place. Il faut attendre cent pages avant que ça ne bouge vraiment. La faute aux préparatifs du voyage en Europe. Entropia est sur leurs talons. Alors, il faut aller chez nous pour que la petite Ambre absorbe le deuxième cœur de la Terre.
C'est frustrant de voir les méchants habituels continuer à faire leurs trucs de méchant : le buveur d'Innocence, son pion Colin. J'espère que Matt, Ambre et Tobias arriveront à les coincer un jour où l'autre. Pour l'heure, ce sont de véritables anguilles.
En Europe, France et Grande-Bretagne, les menaces sont les mêmes finalement. Un monde désolé. Des adultes brutaux et pervers, des monstres géants, des enfants réduits en esclavage. Ce sont juste les noms qui changent.
Pour la première fois, je me demande si une issue favorable est possible. Le tableau, en refermant le livre, est bien sombre. Les ennemis paraissent invulnérables. Et Maxime Chattam prévient : nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Il sait comment donner l'eau à la bouche.