Autre prix littéraire, le Femina celui-ci, Par les routes de Sylvain Prudhomme. Ce livre a également reçu des très bonnes critiques de la presse et des lecteurs. J’ai pour ma part du mal à situer ce livre. Les premières 70 pages m’ont fait peur, c’était l’ennui, et puis dès que le personnage de l’auto-stoppeur marque de son empreinte le récit du narrateur, quelque chose se passe.
Je comprends que ce livre plaise, et il y a peu de risques à l’offrir sans doute sauf à des lecteurs très pointus. Ce roman oscille entre des passages assez vains et d’autres beaucoup plus beaux, avec une écriture élégante. Sans doute qu’il aurait pu gagner en profondeur en étant condensé, ou peut-être que non car ce sont ses longueurs qui nous immergent dans cette relation particulière.
Avant de se lancer dans sa lecture il faut avoir conscience que l’on est plutôt dans la catégorie feel-good roman mais même si certains passages sont mièvres et que le monde du narrateur semble se rapprocher de celui des bisounours ça fonctionne. Ce livre m’a plutôt plu malgré ses défauts.