Et voilà, c'est fini! J'ai tout lu de Fred Vargas. Découverte il y a deux ans, j'ai mangé toute la Vargas les deux étés précédents.
Il n'en restait qu'un, celui-là, que j'ai lu hier. Lectures d'été typique, ce genre de roman me prend au cœur. Et je le lis dans la journée ou une nuit. Avidité de savoir le fin mot de l'histoire, le devenir des personnages. C'est toujours la même histoire : addictif.

J'ai pris ces bouquins au pif. Et je me retrouve, pour mon dernier Vargas, à lire celui-là, un des premiers. C'est con, mais pas grave. Et donc je fais semblant de ne pas connaître les "Évangélistes" par exemple. Je découvre un Adamsberg qui débarque dans sa nouvelle brigade criminelle et qui est très loin d'avoir commencé à ranger les bons éléments dans les bonnes cases, surtout avec Camille. Un peu perturbant.
On ne sirote pas suffisamment les évangélistes, ni Violette Retancourt, ni même Danglard. Ils seront beaucoup mieux utilisés dans les prochains épisodes.

Il n'empêche... Le style de Fred Vargas est déjà charmant. Elle arrive à créer une atmosphère avec des personnages loufoques, originaux et attachants. Même les criminels sont parfois sympatoches.
Ses dialogues sont souvent croustillants, flirtant avec un argot un peu vieillot mais qui fait beaucoup son charme, sa poésie alternative, décalée, surtout très libre.

Très facile à lire, très aéré, son style est une bouffée de fraîcheur au cœur de l'été, mais je suis sûr que dans le froid de l'hiver le lecteur saura y trouver de quoi se réchauffer le cœur. Un roman de Vargas est une aventure qui fait appel aux sensations du lecteur, mais aussi à son intelligence au sens le plus large.

Ce roman comme les autres est d'une lecture agréable. Peut-être pas le meilleur tant du point de vue de l'intrigue (encore que la replongée dans les peurs dues aux pandémies pesteuses est plaisante à l'historien que je suis) que celui des personnages, cela reste tout de même d'une belle tenue. Vargas a toujours maîtrisé ses récits. Celui-là ne déroge pas à la règle.
Alligator
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le 26 juil. 2014

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