Alors que "Portnoy" m'avait pas mal ennuyé par son nombrilisme, celui-ci possède une intensité impressionnante pour si peu d'actions, un tableau d'une Amérique des années 60 qui nous absorbe dans la profondeur de personnages affinés, page après page, sous différentes lumières.
Le modèle américain, et les modèles en tout genre, explosent. L'auteur explose aussi son récit avec une structure narrative captivante par ces couches successives.
Dans sa version audio, la lecture de Pierre-François Garel est parfaite, de justesse, de variations de tonalité et de diversité de voix.