Ce roman avait a priori tout pour me plaire : grands espaces américains, descriptions de la nature, héros solitaire bourru et marqué par la vie, affaire de meurtre... Certes, tout est là, les ingrédients sont maîtrisés (le quinqua peintre à succès marqué par le décès de sa fille, au caractère un peu emporté mais au bon fond, la pêche et la nature sublimées...), néanmoins il manque quelque chose, à mon sens, pour que le roman fonctionne pleinement.
En effet, c'est assez poussif par moments, et largement convenu. On dirait du sous-Jim Harrison ! Et pourquoi, pourquoi, pourquoi ce double interligne systématique ? Certes, ce n'est que de la forme, mais ça m'a agacée car rien ne le justifie.
Bon, au final, un assez bon roman qui plaira aux amateurs de nature writing mais les décevra également car il n'apporte rien de nouveau. Ne restera pas dans les annales.