« Personne ne gagne » est le récit des aventures du bandit Jack Black alias Thomas Callaghan, publié en 1926 il vient d’être retraduit par Monsieur Toussaint Louverture et, une fois de plus la couverture du livre est magnifique. Jack Black nous raconte simplement ses rencontres, ses vols, les bordels, les fumeries d’opium, la corruption, la prison et la maltraitance, son époque. Jack est parfois derrière les barreaux, souvent en fuite et rarement au repos car il cherche l’argent facile. C’est un bon gars, loyal, un homme de parole guidé par son amour de la liberté. Il voyage sur la route, en train, à cheval parfois. Nous sommes fin XIXème dans l’Ouest et on part avec lui dans ses expéditions de voleur en espérant le voir revenir avec un joli butin. C’est comme lorsqu’enfant devant un western, on défendait les apaches ou les brigands. « En y repensant, j’ai l’impression d’avoir été balloté ici et là, comme une feuille morte fouettée par le vent d’automne jusqu’a ce qu’elle trouve enfin refuge dans un petit coin de clôture »
C’est brillant, prenant, inoubliable.