Assez sereinement j’avais récupéré ce livre pour l’été, presque sûr de ne pas être déçu étant donné la qualité des quelques autres ouvrages lu chez ce même éditeur.
Et je ne l’ai pas été. Je n’en reviens pas de constater après chaque lecture avec quel talent les auteurs américains du siècle passé travaillent, et travaillent à nouveau, avec une simplicité apparente, et pourtant tant de profondeur, des thèmes qui touchent si intimement notre condition humaine.
« Personne ne gagne » nous emmène en voyage dans l’immensité, dans ce grand pays qui s’y prête tant. C’est la quête intarissable de la liberté qu’on voudrait toucher du doigt en suivant la bohème des « Yeggs ». Une vie intense mais qui prend tout. C’est le mythe américain éternellement recommencé, cette fois-ci dans la peau de Jack Black le voleur.