Parce que !

Ce livre, en lui-même n'est pas dangereux, parce que personne ne l'a lu.
C'est le message qu'il véhicule qui est dangereux.
Ce message est particulièrement audible par les gens qui ne connaissent pas le milieu naturel, dont fait partie l'inénarrable Brigitte Bardot.
Trois éléments :
La première chose à savoir est que n'importe quelle espèce animale défend en premier lieu sa propre pérennité.
Deuxième des choses : aucune espèce animale ne peut mettre en péril la survie d'autres espèces (je veux dire par là provoquer l'extinction d'une autre espèce).
Troisième élément : l'être humain peut provoquer et a déjà provoqué l’extinction d'autres espèces animales (et végétales, d'ailleurs).

La leçon à tirer de ces trois points est que nous devons cesser de prendre la planète pour un garde-manger, un terrain de jeu, une propriété privée, une source inépuisable d'énergies fossiles etc.
La Terre, la planète où nous vivons n'est pas notre planète. Elle ne nous appartient pas. Nous lui appartenons. Et, comme tant d'autres millions d'espèces, elle aura vécu avant nous et nous survivra.
D'accord Brigitte ?
Pour autant, nous sommes nous aussi des animaux. Nous avons faim, nous avons froid, nous avons peur. Dans ce contexte il est légitime de tuer des animaux pour manger, pour se servir de leur peaux, de leurs os, pour se défendre et assurer notre propre pérennité.
Nous n'avons plus faim : ne mangeons plus de viande ! Et si dans cinq générations nous étions contraints d'en consommer à nouveau, parce qu'il est possible qu'un chaos climatique ou économique change complètement notre confort actuel, notre système digestif ne l'accepterait plus. En plus, la viande (surtout de bœuf ou d'agneau, c'est rudement bon).
Nous n'avons plus froid : même refrain.
Nous n'avons plus peur : nous devrions !
Restons des animaux. Mais des animaux qui respectent leur milieu naturel. Cessons de piller, mais ne devenons pas les marionnettes cul-cul la praline que décrit B.B.