Mères perdues
Tout doit se jouer dans cet ultime épisode. Les personnages, qui ont maintenant bien évolué, doivent effectuer des choix de vie définitifs. Il se révèle que le choix majeur se situe entre la fuite...
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le 29 sept. 2012
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Ici, pas de consignes de bas étage. On est dans l'émotion mystique, cette contemplation de l'Amour de Dieu qui transcende tout. Jean appelle ses destinataires « mes petits enfants », ce qui lui donne a priori le rôle d'un grand-père affectueux. Jean invite ses disciples à s'abîmer dans l'amour divin qui s'est manifesté par l'envoi de Jésus pour sauver les hommes.
Jean insiste sur l'aspect familial de la divinité et de l'Amour : Jésus est bien le Fils (Unique) du Père. Cette parole paternelle a quelque chose d'incandescent qui dépasse les prescriptions datées et localisées dans l'espace-temps. Toujours en mystique, la réitération de l'affirmation que le monde est entièrement mauvais, et que le bon chrétien est donc, ipso facto, en-dehors du monde. Le Diable est maître de ce monde, et se manifeste par le péché et les faux prophètes.
Aussi n'est-il pas étonnant que les antéchrists se multiplient. La fin est proche.
Après ces braises qui fascinent, redescendons : l'Eglise s'est fondée sur cette épître pour établir la distinction entre « péché véniel » et « péché mortel », distinction qui a entraîné toute une casuistique de la pénitence, du pardon et des indulgences.
Brûlant.
Créée
le 12 févr. 2012
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