Je connaissais déjà Freud ayant lu quelques oeuvres lors de mon passage au Cégep. Il tournera, en majeure partie, autour de la sexualité afin d'expliquer le comportement humain. Par contre, Jung m'étais inconnu alors qu'il fut un élève de Freud. Il s'en détachera plus tard, interprétant différemment la psychologie qu'avec une sexualité prédominante. Pour lui, l'inconscient représentera la planche de dessin sur laquelle il travaillera pour scruter le cerveau...
Mise en contexte : Plus jeune, malgré un gabarit relativement imposant, je demeurais un enfant peureux, anxieux face aux autres. Face à l'intimidation, je n'avais pas la fibre du batailleur et évitait la confrontation, restant aux aguets, méfiant, en alerte. La raison principale résidait dans l'acharnement d'un plus vieux qui,visiblement, avait trouvé sa cible. Sporadiquement, il revenait dans le décor afin de me faire chier. Puis, un jour, il disparu et c'en était fini. Cependant...
En vieillissant, sans que je ne le réalise, mes cheveux devinrent longs, mon regard s'assombrit, mon style troqua l'ordinaire pour du noir. Ayant eu peur de ce trou du cul aux airs souvent machiavéliques, inconsciemment, j'avais tout fait pour lui ressembler. Ainsi, je devenais celui qu'on craignait et non plus le craintif. J'ai réalisé par expérience que la peur demeure un excellent stimulant...
Bien entendu, cet exemple plutôt simpliste n'inclut pas la totalité de sa théorie. Toutefois, on peut effectivement déduire que des années furent nécessaires afin de constater que l'identification a l'agresseur ( mécanisme de défense) s'est opéré hors de mes intentions conscientes( je l'aurais plutôt buté). D'autres auraient pu faire le contraire alors que moi, sans me l'avouer, j'enviais intérieurement sa capacité a intimider l'autre uniquement par son visage. Conclusion, je vais faire comme lui...
Avec Jung, l'inconscient ne se limite pas a l'individu. Il développera le sujet en y incluant l'inconscient collectif. C'est à dire que depuis la nuit des temps, certaines choses, symboles, espèces ont perduré à travers les siècles et font unanimement consensus quant à leurs rôles. On imagine les dinosaures à la façon dont la collectivité nous l'a présenté et ce, malgré le fait que personne n'en a jamais vu. Un des symboles les plus éloquent qui demeure dans cette inconscient collectif est sans doute la croix. La peur de l'obscurité ,par exemple, fait partie des archétypes universels qui se retrouvent toujours et partout, en tous temps et en tous lieux. Certains diraient que tout est dans tout. Lui préférait dire que le monde est interrelié.
Comme j'aime bien me la péter, j'ajouterais m'a touche personnelle histoire de faire chier un peu. Par la même occasion, si quelqu'un lit ce qui va suivre et désire s'approprier ma théorie, sachez que je réquisitionne les droits d'auteur ( oui, je me la pète). Ma pensée englobe non seulement Jung mais aussi Darwin. Je crois pertinemment quil y a effectivement un inconscient collectif mais qu'il y a en plus une biologie collective. Depuis longtemps, on exprime que l'homme descend du singe. Et si justement, on ne descendait pas que du singe. Je regarde autour de moi par moment et fais les constats suivants...
Lui, a une face de porc. Elle est tres féline. Certains ont une dentition issue du cheval. Moi, je pense que jai des ancêtres parmi les ours. Les yeux globuleux de la tortue. Venimeuse tel un serpent. Le singe n'aurait donc plus le monopole du développement vers l'homme. Nous serions descendants de tout ce qui existe à des degrés divers. Mais ce n'est que mon avis, prière de ne pas être trop " chien ".
Disciple de Freud au départ, il aura su insuffler un deuxième souffle à la psychologie analytique et rejoindre quelques adeptes. Comme moi...