Après "Fidèle au poste", premier roman auto-édité de/par Amélie Antoine et qui a reçu un très bon accueil de la part des lecteurs, Michel Lafon a remarqué l'auteur et a décidé de la suivre dans ses aventures. C'est ainsi que "Quand on n'a que l'humour..." débarque en librairie après un premier ouvrage vendu à plus de 250.000 exemplaires, une traduction en anglais, une sortie aux Etats-Unis et une future adaptation cinématographique. Autant dire que pour ce second ouvrage, on attendait Amélie Antoine au tournant...
Humoriste connu et reconnu, Edouard Bresson est adulé par tous. Tout le monde l'adore et il est incontournable. Pour son fil, Arthur, c'est un peu plus compliqué et ses relations avec lui n'ont rien à voir avec celle que la star entretient avec son public. Là où les gens l'admirent et l'idéalisent, Arthur ressent de la rancœur. Mettre sa famille de côté, Arthur a dû le faire bien des fois pour gravie les échelons et Arthur n'a pas l'impression d'avoir eu un père comme les autres. Oui mais voilà, donner un avis négatif sur le grand Edouard Bresson n'est pas quelque chose que les gens accueille positivement et Arthur préfère ne pas mentionner ses liens familiaux avec lui. Chacun fait sa vie, entre désir de faire autrement et évitement. Jusqu'au jour où un événement va venir tout chambouler et que la vérité devra être faite sur les sentiments de chacun.
Amélie Antoine crée la surprise. "Quand on n'a que l'humour..." n'est pas un roman gentillet sur les relations filiales. Point de happy end et de passages larmoyants ici. L'auteure creuse dans la psychologie de ses personnages et lève le voile sur les mensonges que chacun se fait à soit-même. L'auteure dénoue les fils de la vie et explique avec justesse et finesse les liens de cause à effet. Rien n'arrive jamais par hasard et la vie nous offre ses leçons chaque jour.
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