Encore une oeuvre où je suis d'accord sur le fond, mais pour le reste...
Déjà premièrement, quand on passe la moitié du bouquin à commenter du faits divers (partie sur les serials killers incluse), c'est qu'il faut un peu revoir son argumentaire. Faire du sentimentalisme reste une mauvaise manière de convaincre son lectorat. On sait maintenant (mais on le savait avant en vrai) que le show business génère des hordes d'"artistes" toxiques et dangereux, remplir des pages sur la question ne fait pas vraiment avancer le problème surtout si c'est pour ne pas attaquer le système capitaliste/du spectale qui l'entretient.
Secundo, "quand on tire, on raconte pas sa vie", oui, ok c'est un essai donc c'est toléré, mais bon bof.
Tertio, l'aspect senscritique, il n'était pas possible de se passer de commenter toutes ces oeuvres sexistes, mais on aurait attendu quelque chose d'un peu plus approfondi que "Harrison Ford qui force Carrie Fisher à l'embrasser dans Star Wars, c'est pas génial", à ce compte-là, autant venir sur SC, on trouve de meilleures analyses.
Il s'agit de son troisième bouquin en 5 ans, donc on peut se demander s'il n'y a pas un éditeur qui a un peu poussé, mais ça refroidit bien pour en lire d'autres...
Donc tentons de réinventer l'amour
Quid des rencontres à l'heure des réseaux sociaux?
Quid de la transmission des valeurs du patriarcat de génération en génération?
Quid de la publicité et de ses réprésentations récurrentes du couple hétérosexuelles honteusement rétrogrades?
Quid des sports ultra-genrés (allo le football, il y a quelqu'un? ) ?
Quid de la confusion des sentiments?
Quid de la charge mentale bien trop légèrement abordée?
Quid du romantisme, de sa disparition et de sa transformation en attachement?
On pourrait en ajouter beaucoup tant il en manquait dans ce livre.
Cette critique est aussi piètre que cet ouvrage :p