En donnant à la jeune Plectrude des yeux de danseuse, Amélie Nothomb en fait une figure sublime, gracieuse mais également tragique et torturée. Née dans la violence, elle n’aura de cesse de repenser son présent et de réécrire inconsciemment son histoire.
Un récit sympathique qui aurait peut-être mérité un développement plus abouti et une fin moins abrupte. Si le personnage de Plectrude intrigue, notamment dans son utilisation et sa recherche des mots, il n’en reste pas moins un être souvent évanescent et trouble qui se perd un peu dans un quotidien multiple. La mise en abîme voulue par l’auteure apparait par ailleurs superflue et plutôt malheureuse. Une lecture sympathique mais qui ne marquera pas longtemps les esprits.
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