la vie devant soi / À rebours
Toute jolie histoire d'un éveil, celui d'Arnjóltur (et c'est encore plus compliqué à prononcer qu'à lire), semi-adulte de 22 ans.
Le roman est celui d'un double cheminement : géographique, pour la première (et plus longue) partie du livre, qui l'emmène de son Islande natale vers un lieu indéterminé où il va donner libre cours à sa passion ; personnel, pour la partie finale, qui lui permettra, à lui le quasi-autiste, de réaliser – oh, lentement – ce qu'est que d'avoir des sentiments, alors qu'il a tout commencé à l'envers en la matière ! Stylistiquement d'ailleurs, la belle écriture d'Auður Ava (qui parle très bien français, mais ça n'a rien à voir) se réchauffe également progressivement
Je reste vague, pour vous donner envie de découvrir le lent éveil d'Arnjóltur sans déflorer tout l'histoire !