Ah, Panam...
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D'ordinaire, dès qu'il me faut sortir mon crayon de bois (ou à papier, choisissez) pour corriger une ou deux coquilles dans une édition, j'y prends un certain plaisir. Là, j'ai dû garder le crayon entre mes dents comme je tournais les pages car des fautes, — mais des fautes vilaines, de grammaire, de conjugaison surtout, — il y en a tous les trois ou quatre feuillets ; le plaisir de la lecture en a pâti, c'est évident.
Déjà que l'histoire en elle-même n'est ni « extraordinaire », ni bien « fantastique », j'ai bataillé dur pour terminer les derniers chapitres. Le protagoniste est d'une surprenante crédulité, proche de la niaiserie : ses actions, réactions, m'ont souvent paru insensées, comme si elles ne servaient qu'à établir son caractère soi-disant charmant (mais il est en vérité plutôt balourd), et non pas à élucider les mystères du récit — encore que certains éléments de l'enquête ne soient en rien impénétrables et placent le lecteur en avant du détective...).
Il y a certes de l'originalité, de l'humour dans ces pages-là, mais ce sont deux qualités essentiellement intelligibles pour qui connaît bien Paris ou qui sait pénétrer l'esprit d'un auteur (son système de calendrier, d'horaires nouveaux, etc., est au premier abord sympathique mais se révèle vite un frein à la compréhension puisque mal expliqué). Peut-être tenterai-je le tome suivant, mais rien n'est moins sûr.
Créée
le 1 juin 2021
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