Mike Noonan, écrivain à succès, perd sa femme. Il n'écrit plus depuis quatre ans, trompant son agent et son éditeur avec des manuscrits écrits plusieurs années précédentes. Des cauchemars récurrents le poussent à s'installer dans sa maison de campagne "Sarah Laughs". Et c'est là que les fantômes se manifestent ...
Stephen King est sans doute l'auteur que j'ai le plus lu et relu. J'ai lu à peu près quasi tous ces romans et recueils de nouvelles, ainsi que son cycle de fantasy. Quasi tout ce qui est sorti jusqu'en 2004. Bref, je pense avoir une vision d'ensemble sur l'œuvre de cet écrivain, tout à fait subjective bien sûr. Elle me mène à décider que depuis Rose Madder (1995) - à quelques exceptions près : le recueil de nouvelles Tout est fatal, le cycle de La Tour Sombre et La Ligne Verte - j'ai décroché. Je suis désolée de dire ça mais je trouve que King est devenu ennuyeux. Sac d'Os vient confirmer ce sentiment.
Je m'explique ...
Le roman ne commence pas mal, une histoire d'écrivain, cela semble alléchant, King en a déjà usé avec brio par la passé (La Part des Ténèbres, Misery). J'étais plutôt emballée. Bon voilà le souci c'est que c'est long et lent et pendant près de 250 pages, il ne se passera dans le fond pas grand chose. En plus de ça, je trouve l'histoire pas si bien fichue, un peu tirée par les cheveux et somme toute ... ce n'est qu'une banale histoire de fantômes.
Je ne comprends pas comment ce livre a pu obtenir non pas un mais trois prix. Bon sang, il m'a fallu plus de deux semaines pour le lire. Ça ne va pas du tout. Du King, ça se lit jusqu'à trois heures du matin dans le fond de son lit, on tourne les pages avec fébrilité, on angoisse avec les personnages. A la place, je me suis largement ennuyée.
A vous de voir si vous voulez le lire, j'en ai lu pas mal de bien à droite à gauche, il a quand même remporté trois prix, et pas des prix de campagne si je puis dire. De mon côté le pavé n'est pas passé.
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