Deuxième roman écrit et publié en 1975 par Stephen King, je savais, avant de le lire, que "Salem" serait un pastiche de "Dracula" de Bram Stoker, roman que j’ai dévoré il y a quelques années, et même relu tant il me plaisait.
Stephen King fait lui-même mention de Stoker dans sa préface, donc je savais plus ou moins à quoi m’attendre.
Et pourtant, je n’ai pas été conquis par ce roman.
Ben Mears, un jeune écrivain à succès, décide de retourner un beau jour à Jerusalem’s Lot, la ville de son enfance. Il soupçonne un vampire d'avoir élu domicile à Marsten House, cette vieille bâtisse en haut d’une colline, dans laquelle il est entré un jour, et qui l’a terrorisé.
Puis il fait la rencontre de Susan Norton, et tout s’enchaîne, mais trop lentement à mon goût…
J’aime les pavés de 800 pages, cela ne me dérange pas d’en lire, mais il faut que j’accroche. J’ai besoin d’une certaine dynamique (sans pour autant être un ultra-fan de suspens)… Et là ça traîne en longueur…
En lisant un roman plus "moderne", je m’attendais (c’est un exemple parmi tant d’autres mais la liste serait trop longue) à voir mourir Barlow d’une façon un peu moins conventionnelle.
J’ai de ce fait beaucoup plus apprécié les passages coupés du roman, ou ceux qui ont été modifiés, présents dans la version que je possède (parution en 2009 aux éditions "Le Livre de Poche").
Peut-être que si je n’avais pas lu "Dracula", j’aurais eu une autre vision du roman et l’aurais apprécié. Donc Bram Stoker est aussi un peu responsable.