« La seule chose étonnante chez ces gens, c’est qu’ils aient trouvé le temps de se faire assassiner. »
Court roman de quatre-vingt pages, Sauvagerie fut publié initialement en 1988 sous le titre Running Wild. Deux mois après les faits, le Dr Greville, expert-psychiatre de Scotland Yard est appelé par la police pour résoudre le massacre incompréhensible de Pangbourne Village, une résidence luxueuse étroitement surveillée à une cinquantaine de kilomètres à l’Ouest de Londres.
Dans ce havre de paix aseptisé, les familles semblaient vivre des vies bien remplies presque trop parfaites, sans conflit d’aucune sorte, chacun étant de toute façon en permanence sous surveillance. Quasiment sans dégâts matériels, sans aucune trace de vol, les propriétaires des villas, leurs domestiques et leurs chauffeurs ont été systématiquement abattus, en moins d’une demi-heure, ce 25 juin 1988, et les treize enfants qui vivaient dans la résidence ont tous été enlevés.
D’après le rapport du Dr Greville, on devine assez rapidement qui a tué mais la clef de ce récit glaçant et très dérangeant n’est pas là.
L'idéal du bonheur bourgeois n’en ressort pas indemne.