J'ai bien aimé. Mais soit je n'étais pas dans le bon état d'esprit, soit j'ai été influencée par ma fillotte et les montagnes de remarques négatives qu'elle m'avait faites sur ce bouquin, je ne sais ni.
J'ai bien aimé, sans plus, et encore, dans la seconde moitié... Quoi que j'y ai trouvé que la vengeance se traînait en longueur...
C'est noir, ouai. C'est de la dark fantasy, ouai. Les personnages sont tous plus cyniques les uns que les autres, ouai. Mais il y a un mais, c'est que ça fait quand même achement "redite". Et il me manque donc la surprise que j'avais eue en lisant "la première loi".
Monza, la Glotka au féminin, qui revient d'entre les morts pour venger son frère, ouai, bon ok, j'aime bien les histoires de vengeance. Mais j'ai trouvé que là où Abercrombie avait été merveilleux de finesse et de stratégie dans "la première loi", ici ça manquait singulièrement de ces deux atouts.
J'ai trouvé Monza stupide tout au long du bouquin. Ses réactions, ses "calculs" qui à aucun moment ne voient plus loin que le bout de sa vengeance...
A se demander comment elle est arrivée là où elle est arrivée, car son caractère est très, trop "fille" à mon goût. Bon, tout s'explique à la fin, d'accord, il n'empêche que c'est dur d'avancer bien dans un bouquin où on n'aime pas l'héroïne. Merci aux persos principaux secondaires, Shivers (Frisson) et Morveer en premier lieu, Cosca en second lieu, parce que sinon je crois que j'aurais lâché en route.
Oui il y a critique des politiques, des gens de pouvoir et de la finance, et des religieux, itoument, mais rien de plus que ce qu'Abercrombie nous avait déjà servi dans "la première loi", c'est donc du réchauffé ! Mouhahahaaaaa ! Ok je sors.
En plus, il a abusé d'un petit tour stylistique : faire répéter les mêmes choses par différents personnages. La première fois, ça interpelle et ça amuse. La seconde, ouai, ok, il remet ça, ça surprend pas. A la troisième je me suis dit "non mais c'est pas vrai, il nous la refait !". Et à la quatrième, la cinquième, la sixième fois (etc) j'ai juste eu envie de balancer le bouquin contre le mur. Et je ne pense pas que ce soit du fait d'une mauvaise traduction (parfois pas géniale, aussi, il faut bien le dire), je pense que c'est un truc voulu par l'auteur. Ben raté, de mon point de vue.
C'est donc déçue que je sors de cette lecture.