Nécessaire si l'on veut lire l'homoncule contemporain et son inquiétante incapacité à dompter son vide. Il ne touche pas, n'échange pas, ne rencontre pas : il se remplit. Autrement dit, il anesthésie, par excès, sa douleur mais aussi ses ressources internes. De là, son attirance irrémédiable pour la multiplication des rencontres jusqu'à saturation et son impuissance à en sortir. Il ne peut qu'être seul dans cette vie pour se vautrer dans l'outrance sauvage et la souffrance.
Finalement ce n'est qu'une souche triste incapable de choix et d'engagements quels qu'ils soient.