Ce n'est pas le coup de coeur promis par les fans, mais quelle histoire !

Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog !



Cette saga dont tout le monde parle



Que ce soit sur Instagram ou sur la blogosphère, j’ai énormément entendu parler de Six of Crows. Et, vu l’effervescence à son sujet, j’étais moi aussi tentée. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai participé au concours organisé par Cha’, permettant de remporter le premier numéro. Oui, vous avez bien deviné : la chance m’a souri !


Quelques semaines après l’avoir reçu, je me suis dit qu’il était grand temps de commencer cette duologie FANTASTIQUE, INCROYABLE, RENVERSANTE. Bon, peut-être que les fans ont un peu exagéré, c’est vrai. Quoi qu’il en soit, j’ai passé un très bon moment de lecture.



Un rythme trépidant



Si vous recherchez une histoire sans temps morts et aux multiples rebondissements, je ne peux que vous conseiller Six of Crows. J’étais presque étonnée de voir à quelle vitesse les pages se tournaient. Franchement, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Il faut dire que Leigh Bardugo a imaginé le casse du siècle dans les moindres détails, donnant même l’impression au lecteur d’y participer.


Et quand les risques se révèlent trop grands, quand les plans tournent au cauchemar, on peut compter sur l’ingéniosité de Kaz Brekker pour échapper à la mort. Croyez-moi, je n’ai pas fini de vous parler de ce personnage légendaire.



L’impitoyable Ketterdam



Contrairement à ce que j’ai pu lire chez d’autres lecteurs, je ne me suis pas sentie perdue en étant projetée dans l’univers si particulier de ce diptyque. En fait, j’ai apprécié que l’auteure ne s’embarrasse pas de fioritures pour nous faire découvrir les gangs de Ketterdam. C’est donc en compagnie de Kaz et de ses acolytes que j’ai appris les dures lois de cette cité.


Et pour couronner le tout, la magie vient s’ajouter au décor grâce aux Grisha. Cette dernière n’est pas au centre de l’intrigue, ce qui n’est pas pour me déplaire ; ça change des sagas fantasy que j’ai l’habitude de lire.


Du coup, j’ai très envie de me plonger dans la série Grisha. Mais j’hésite encore, car beaucoup s’accordent à dire qu’elle est un peu moins bien que Six of Crows.



Une équipe de choc



Si vous avez lu ce premier volet, vous n’êtes pas sans savoir que sa force, ce sont ses personnages. Leigh Bardugo a en effet créé des protagonistes aux personnalités marquées. Aux talents uniques. Aux caractères bien trempés. Aucun ne se ressemble, aucun ne peut être remplacé. Les épisodes qui m’ont le plus marquée sont d’ailleurs ceux consacrés à leur passé ; chacun a emprunté un chemin différent pour en arriver là, et je peux vous assurer qu’ils en ont bavé !


Ma préférence va à Inej, ce petit bout de femme à la fois forte et fragile. Jamais, l’auteure ne met réellement des mots sur ses souffrances passées et, pourtant, on les ressent avec acuité. À ses côtés, se tient Kaz, le meneur de la bande. Je dois avouer qu’il joue son rôle à la perfection. Cacher ses faiblesses est devenu une seconde nature pour lui, et j’ai adoré entrevoir toutes les facettes qui le composent, bonnes ou mauvaises.



Deux par deux



J’ai rapidement remarqué que les personnages fonctionnaient par duo : Kaz et Inej, Nina et Matthias, Jesper et Wylan. Mais attention, si vous n’avez pas encore lu cette duologie, passez directement au point souvent, car celui-ci contient des spoils.


Voilà, maintenant que nous sommes entre lecteurs avertis, j’aimerais vous faire part d’une question qui me taraude : pourquoi l’auteure s’est-elle sentie obligée de créer des couples ? Certes, ils sont tous différents, mais… n’est-ce pas improbable, même pour du young adult ?


À ce propos, Nina et Matthias ne m’ont pas convaincue dans leur relation entre amour et haine. Je trouvais que leur histoire manquait de transitions, de crédibilité. C’était bien trop facile !



Une fin sans surprise



Et oui, j’avais deviné le dénouement avant d’y parvenir. Pour autant, je n’ai pas achevé cette lecture sur une note négative, car cette fin me convient parfaitement. Elle est même digne de ce sombre récit !


Alors, tenté par Six of Crows ?

Créée

le 17 oct. 2018

Critique lue 237 fois

Critique lue 237 fois

D'autres avis sur Six of Crows, tome 1

Six of Crows, tome 1
Saidor
7

Entre magie et technologie, dans la bande d'anti-héros

D’aucuns pensent, pour des raisons encore obscures, que le genre Fantasy doit se plier aux « règles » et « coutumes » du Moyen-Age. Serait-ce pour se conformer à une logique en accord avec...

le 16 déc. 2018

3 j'aime

Six of Crows, tome 1
Shaynning
9

Critique de Shaynning

Une œuvre comme on en fait pas beaucoup! Dans ville de Ketterdam, dans le pays de Kerch, la vie s'organise autours de gangs qui se partagent le pouvoir et les gains se font à travers l'escroquerie,...

le 28 mai 2020

1 j'aime

Six of Crows, tome 1
madwriter
6

Critique de Six of Crows, tome 1 par The Mad Writer

C'était chouette mais on me l'a trop bien vendu, haha. Y'a pas à dire, l'auteur n'a pas écrit avec ses pieds, c'était propre et appliqué. La traduction était assez cool malgré les répétions à foison,...

le 20 nov. 2018

1 j'aime

Du même critique

Le Destin de l'assassin
LesFantasydAmanda
10

Quel dénouement, vraiment !

Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog ! Le dénouement d’une saga d’exception « C’est le dernier tome, après c’est terminé ! », voilà ce que je n’arrêtais pas de me répéter, tout au long de ma...

le 1 mai 2018

7 j'aime

4

Rouille
LesFantasydAmanda
7

Dans Rouille, le potentiel est bien présent, mais l'auteure n'a pas été au bout de ses idées !

Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog ! Une couverture pleine de promesses Moi qui suis très attentivement les parutions de la maison d’édition Scrineo – surtout après avoir découvert Aurélie...

le 17 juil. 2018

3 j'aime

Calamité
LesFantasydAmanda
9

Cette conclusion est tout simplement parfaite !

Découvrez d'autres chroniques sur mon blog ! Pas un coup de coeur, mais… …une très bonne lecture, quand même ! En toute sincérité, je ne suis pas déçue. Je crois simplement que j’avais trop...

le 27 févr. 2018

3 j'aime

3