(Micro Critique Flash)
Stephen King aime s'inspirer de l'actualité, de ce qui l'entoure... C'est un fait. Malheureusement, il le fait avec plus ou moins de perspicacité, et Twitter n'est pas nécessairement le meilleur terreau pour rédiger un roman digne de ce nom.
Après #MeToo aux USA et #BalanceTonPorc chez nous, le maître de l'épouvante signe, accompagné de l'un de ses fils, la sainte bible de la féministe enragée: l'homme est responsable de tous les maux du monde, il n'est rien sans la femme et si par hasard une femelle a le vice qui a germé en elle, c'est parce qu'un mâle y a auparavant planté les graines.
On obtient une oeuvre peu inspirée qui se tiendra fièrement sur toutes les tables de nuit des chiennes de garde, aux côtés du Reboot de SOS Fantômes et Ocean's Eleven.
Sa Eve, il aurait aussi bien pu l'appeler Poison Ivy.
Bref, oui, ça reste du Stephen King, donc ça se laisse globalement lire parce que cela se prête aisément à une adaptation en TV Film, certaines idées sont même plutôt intéressantes,
Je ne pense pas au développement du background de ses personnages beaucoup trop long et ne servant à rien (tout ce passé de Fightclub en maison d'accueil de Clint Norcross et dans une moindre mesure sa pseudo-relation extra-conjugale, tout cela ne mène nulle part, même pour en comprendre la psychologie, donc à quoi bon?), mais surtout à la mise en place de l'intrigue, avec les premiers cocons qui apparaissent et les premières réactions qui en découlent,
mais il n'empêche: subtilité zéro...
Son utopie "chez nous" à 2 balles où toutes les femmes, ingénieures et mécaniciennes de génie, chantent Kumbaya au coin du feu pendant que les hommes, incapables de faire la cuisine ou de repasser une chemise, se font la guerre en fumant de la meth' et en se bourrant la gueule, hein?
Suffit de taper "Clash TV" sur youtube pour se rendre compte que 99% des embrouilles de TV réalité impliquent des blondes platines... Alors imaginez avec des détenues de pénitencier violentes et/ou toxico...