Point d'orgue du système de monde clos de Blazac, Splendeur et misères... voit ainsi la rencontre de personnages issus d'Illusions perdues (Lucien), de Gobseck (Esther), des Chouans (Corentin), etc etc ce qui fait un peu de lui l'Avengers des romans de Balzac, avec moins de blagues cela dit.
Ma comparaison est pas si débile que cela néanmoins car jamais ce qui passionne Balzac n'a autant été mis en avant dans un de ses romans : la puissance, de détruire ou de créer, l'infinie énergie qui vient des êtres et les pousse à bouleverser les normes d'une société.
Caractérisé par Vautrin, toujours aussi peu Charlie depuis le père Goriot, que l'acmé de la quatrième partie glorifie en tant que surhumain, cette énergie démente parcourt le livre et en rend la lecture passionnante.
Il y a malgré tout quelques longueurs, et surtout la passion de l'auteur pour l'argot (celui du Baron de Nucingen, mais également celui des truands), ces passages là sont assez pénibles, mais permettent d'accéder à la quatrième partie, sans doute la plus belle de tout le livre.