Le verbe ''défenestrer'' est la seule chose chouette dans ce livre.
Bon, alors, ce livre il a une note de trois : 0,5 pour l'intention de vouloir faire une critique de la société japonaise (qui, au final, était plus que moitié foirée), 1,5 parce que j'ai quand même ri (mais je ris souvent fasse à la connerie, il faut le remarquer) et 1 pour l'utilisation fréquente du verbe défenestrer lorsqu'elle jouait avec la fenêtre, parce que ce mot est tout simplement sublime.
L'humour un peu noir, un peu stupide, c'est bien marrant... mais sur dix pages. Il a un manque de subtilité flagrant. Après, finalement, c'est très chiant, et ça ne laisse aucune trace dans l'esprit, et ça ne sert à rien. A quoi bon avoir lu ce livre ? On l'oublie très vite (sauf si, lors d'un cauchemar, vous en avez rêvé, ce que je ne souhaite à personne). Alors, au final, il est juste bon à être jeté dans la cheminée, parce que, pour long qu'il soit, il est dérangeant, mais pas d'une bonne manière, et puis voilà. Et puis, le style interne d'Amélie il est vraiment dérangeant, si l'on parle d'identification toussi toussa, c'est pas encore ça...
J'ai souvent entendu, que, en littérature, il faut parfois savoir oublier l'idée d'écrire un roman pour faire passer un message, mais je ne l'avais pas trop compris : après avoir lu ça, j'ai compris. Amélie ne devrait pas écrire pour faire passer un message. En fait, elle ne devrait pas écrire tout court, mais ça, c'est auxiliaire à son livre.
Au moins, stupeur et tremblements porte bien son nom : j'aurai bien peur de me retrouver face à son auteur.
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