Si j'ai commencé par lire Les apparences, j'ai eu ensuite envie de découvrir les autres romans de l'auteure. Sur ma peau m'a convaincu également !
Cela démarre d'une maniére un peu plus classique pourtant : Camille est journaliste. Son patron l'envoie à Wind Gap pour rédiger un article suite à la disparition d'une petite fille. Un autre meurtre à eu lieu quelques années plus tôt dans la même ville, et on soupçonne la présence d'un serial killer. Mais alors pourquoi Camille ? Car elle vient de Wind Gap, qu'elle a plus ou moins fuis...
Ainsi, d'une histoire de meurtre, Gillian Flynn finit par en revenir à l'histoire personnel de Camille. Car en revenant à Wind Gap, elle va redécouvrir cette ville dans laquelle elle s'est longuement détruite, retrouver une mére dont elle n'est absolument pas proche, revoir une demi-soeur qu'elle connait à peine... et d'ancien(ne)s ami(e)s qu'elle avait préféré oublier. Et qu'elle va devoir interroger. Parcequ'ici, tout le monde se connait.
Et c'est ainsi qu'elle va elle même découvrir une partie cachée de sa propre histoire, qu'elle va avoir les réponses aux questions de son enfance. C'est ainsi qu'on va découvrir ce que sont ces mondes, ces petites villes qui fonctionnent en vase clos. Gillian Flynn sait les écrire et son roman est sombre, il semble ne jamais devoir laisser passer le moindre rayon. Et en effet, aucun ne passera. On en sort un peu épuisé, mais avec l'envie de lire les autres !