Selon mon impression Nerval était un nostaligue. Il sublimait le passé.
Le texte de sylvie est écrit dans une prose poétique, et le narrateur est saisie comme tout heros romantique, par la passion et l'émotion débordante. Il semble amplifier la réalité, par le prisme de sa mémoire : Les paysage décrits abondent de couleurs, toute comme la campagne d'Ermenonville et de senlis et la passion pour Sylvie...
Les romantiques étaient des personnes enclins à ce genre d'émois, mais ici, le texte est complétement tourné vers le passé et en cela je trouve que ça lui confère un interêt particulier. J'ai ressentie dans ce texte que Nerval livre ici la vision d'une réalité, mais filtrée par le prisme de la mémoire.
Comme c'est fort bien écrit, on partage la sensation que ce souvenir fictif est tres beau, trop fort, si parfait qu'il ne peut se transformer qu'en une douloureuse nostalgie : C'est d'une beauté perdue qu'il s'agit, et cette beauté ( l'instant de vie passé) n'existe que dans la forme du souvenir et du regret, une beauté insaisissable car jamais vécu au présent, mais pourtant ressentit dans une sensation bien réelle et immédiate.
ce texte de Nerval me fascine et il est a mettre en parallèle à son poème El desdichado.