Un recueil de récits un peu moins enchanteur que le suivant parce qu'il renferme notamment des scènes de vénerie assez dures à lire et qu'il débute en plus par un chapitre sur l'abattoir — ça saigne ! Néanmoins, c'est toujours l'amour pour la nature qui prime, cette fois par le biais de réflexions sur le comportement humain, donc moins dépendant de la mémoire de l'auteur, de ses souvenirs d'un temps passé.
La langue est belle, elle emplit de vie chacun des animaux ici présentés en quelques pages, — surtout des poissons et des oiseaux, — les sublime même dans leur mort. Une écriture épurée pour une lecture émouvante.