Ce livre commence de manière solaire et insouciante, et on se prête à rêver de se plonger dans cette atmosphère superficielle et légère de l'entre-deux-guerres. Tout et tout le monde est beau, tout va bien et ne peut que bien se passer.
Puis quelques grains de sables viennent enrayer la machine, la tension monte, au fur et à mesure que l'intrigue avance et que s'annoncent les difficultés.
Cela ressemble à du Hitchcock : tout est dans le crescendo, dans la subtilité du changement d'ambiance, de la désillusion après l'amour fou.
Voilà comment un si beau monde s'enraye : de la même manière qu'il s'est créé, avec doigté et panache, car il faut sauver de si belles apparences.